Depuis quelques années ma PlayStation ne connait que FIFA, Top Spin et des simulations auto. Par manque de temps et de patience à explorer des mondes à la recherche de précieux objets, j’avais abandonné le genre aventure. Pourtant manette en main j’avais été bluffé par les 1ères versions de Uncharted, Assasin’s Creed et autres GTA. Une petite voix me disait “Tu devrais retourner dans ces mondes virtuels (destructeur de sommeil) : souviens toi de tes quêtes dans Final Fantaisy, Tomb Raider ou les nuits sur un Resident Evil sur PlayStation 1”. Hier soir j’ai replongé et j’ai été enchanté par l’expérience proposée par les dernières nouveautés du genre The Last of Us et Beyond: two souls. Les très belles scènes cinématiques de jadis font parties intégrantes du jeu, les scénarios sont plus profonds : ce n’est plus juste une quête d’objets, les personnages interagissent entre eux à merveille et les actions à la manette se déclenchent naturellement.
The Last of Us – ne sera pas mon dernier jeu d’aventure
Cet été j’avais craqué pour “The Last of Us” et quelle claque en lançant, enfin, le disque dans ma console : tout comme le dernier FIFA 14 se rapproche d’une retransmission TV, ce jeux propose une belle immersion dans un monde post-apocalyptique : beauté des décors et des jeux de lumière, scénario digne des films hollywoodien du genre, interactions avec et entre les personnages : les échanges entre les deux protagonistes sont très naturels et impliquent vraiment le joueur, on s’attache vite à nos héros ! Sur une installation home cinéma, l’ambiance sonore est au top avec une musique d’ambiance et une spatialisation des bruitages. C’est simple, uniquement par la restitution sonore je sais où se trouve mon acolyte lors de nos explorations. Il en est de même pour débusquer les méchants zombies ou voyous.
Revers de ce réalisme ce jeu n’est pas catégorisé PEGI 18 pour rien : les jeunes gamers ne doivent pas avoir la manette entre les mains : la violence des combats à main nues est là pour le rappeler ou le vocabulaire de fleuri de nos interlocuteurs. Après 2 h passé – finalement je n’ai joué qu’hier à ce jeu – je suis conquis par cette nouvelle expérience. The Last of Us est un des meilleurs du genre. Il m’a convaincu de revenir vers ce type de jeux.
Beyond: two souls – va bien au delà du simple jeu !
Depuis quelques semaines le monde du jeu vidéo semble s’émouvoir devant le nouvel opus des créateurs de Heavy Rain. Comme j’avais la démo sur le disque dur de ma console, dans la foulé de mon aventure “The Last of Us”, je lançais donc ce fameux Beyond: two souls.
Le début m’enthousiasme guère, certes c’est joli mais c’est assez Pixar comme rendu visuel. Après quelques scènes, proposant un game play simple et intuitif, l’action démarre : voici l’héroïne dans un train lancé à vive allure. Et là les décors sont impressionnants de réalisme, j’ai presque l’impression de sentir l’odeur de skaï des sièges. Lors d’une halte en gare la caméra propose des plans nocturnes cinématographiques superbes : la nuit, les éclairages, la pluie tout est là, avec un superbe mélange entre cinématique pré-calculée et scènes à jouer. La caméra propose toujours les bons angles de vue, je dirige l’héroïne comme tout personnage d’un jeu vidéo mais avec le sentiment d’être aussi le spectateur d’un film.
Puis tout s’emballe : sauter du train en marche – je vous rassure elle a des supers pouvoirs, c’est une ancien X-Men – courir dans la forêt avec toute la police du comté aux fesses – toujours manette en main je contrôle mon personnage – me prend les pieds dans les troncs – mauvaise synchro de mes gestes avec ceux de l’héroïne – je me baisse, traverse un marais et me fait projeter au sol par des méchants chiens policiers, fin de la course à l’arrière d’une voiture de police. L’ambiance visuel et sonore est parfaite : c’est juste Hans Zimmer qui a créé la bande son ! Après ce petit répits me voilà sur une moto de police poursuivit par un hélico. Et là encore : je pilote la moto tout en assistant à un film, un film d’ailleurs où l’héroïne n’est autre qu’une véritable actrice – Ellen Page – qui visiblement à garder ses supers pouvoirs de X-Men pour ce jeu !
C’est bien l’impression que j’ai gardé en mettant en “OFF” cette démo : je jouais dans un jeu avec une actrice qui joue elle-même des scènes cinématographiques.
Des films interactifs
Ca y est nous y sommes : les jeux vidéos sont des films interactifs. Ce vieux rêve de joueurs est – presque – une réalité en 2013 et cela avant même que les nouvelles consoles PS4 et Xbox One débarquent sur nos écrans !
Tous n’est pas encore idéal : Beyond: two souls propose un scénario assez linéaire et ma liberté de joueur est parfois entravé. The Last of Us propose un vaste monde mais mes tribulations citadines sont encore parfois limitées par un monde non infini. Mais Il faut avouer que le plaisir est vraiment là : une grande immersion par un game play simple, des graphismes de toute beauté et une bande son digne d’un Blu-ray. J’ai joué dans mon 1er film !
Les créateurs de Beyond: two souls me propose enfin ce que Dragon’s Lair m’avait promis en 1989 sur mon Amiga, véritable dessin animé interactif mais dont l’intérêt ludique s’effaçait au bout de 15 min. Cette fois-ci l’action ne se limite pas à seulement agir à une micro-seconde prêt pour déplacer son héros dans le jeu, l’interactivité dans un film est là.
Chez The Last of Us je retrouve l’émerveillement connu devant le 1er Tomb Raider sur PlayStation 1. Cette fois-ci tout est puissance 10 : des décors hyperréalistes, un game play intuitif, des dialogues non stéréotypés, un enchainement rythmé entre narration et actions hollywoodiennes. Une immersion réussie par le juste dosage entre l’aspect ludique et cinématographique de l’aventure.
Ça tombe bien l’hiver arrive !
Avec deux conceptions différentes, ces jeux d’aventure m’offrent une immersion très réussie et d’excellents plaisirs ludo-cinématographiques. Même si j’ai un long passé de joueur, je n’ai pas l’entrainement d’un ado de 15 ans, ces deux jeux réussissent à me proposer une prise en main très rapide : des tutoriaux intégrés à l’action dans les 1ères minutes nous mettent vite en selle ! La complexité de certains anciens jeux m’avaient éloignés du genre : il fallait jouer de longues heures pour maitriser le personnage. Derniers points qui m’a séduit : on avance vite dans le jeu, il n’est pas nécessaire de fouiller de fond en comble le décor pour trouver l’objet indispensable à sa progression. La fin s’atteint aussi en quelques heures : à priori en 10 à 12 heures l’aventure est bouclée. Je n’ai plus mes mercredis après-midi et tous mes week-ends à consacrer à d’interminable partie, cela me va très bien de finir un jeu en quelques soirées ! Des variantes ou du jeu en réseau permettent d’ailleurs de recommencer l’aventure.
Cette soirée m’a convaincu de replonger dans ces aventures ludiques. Cela tombe bien les nuits se rallongent en ce moment. Dans 3 semaines la PlayStation 4 pourrait être chez moi. Elle est réservée mais je me tâtais à annuler face au manque de jeux de course ou sport disponibles à la sortie. Finalement un Assassin’s Creed IV Black Flag me donne franchement envie de gouter à ses jeux d’aventure en version nouvelle console. D’ici là il faut que je commence Heavy Rain, Beyond: two souls, GTA V ou autre Uncharted, je vous laisse, il y a une vie après le blogging !
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